ELVIS HAS LEFT THE BUILDING
« Nous étions encore transpirants, nos cœurs palpitaient, nos oreilles bourdonnaient délicieusement et nos âmes étaient si légères.
Puis les lumières ont commencé à décliner pour finalement s’éteindre…
Les acclamations pour un rappel n’y ont rien changé…
Nous restons la, figés, hagards, suspendus au retour de l’idole.
La scène est désormais vide ; seule la partition trône encore sur le piano.
Doit-on la réécrire ?
Qui va désormais l’interpréter ?
Tout semble si confus à présent !
Nous ne savons plus si nos cris peuvent se faire entendre à travers les murs…
Nous attendons un signe, un frémissement …
Et puis finalement, pourquoi ne pas monter sur la scène et entonner une nouvelle mélodie ? Le service d’ordre est aux aguets ; le silence est insupportable…Je regarde mon voisin, il me sourit quand une lumière intense apparaît… »